Temps Calme propose Ice Floe

Deuxième album VOX III disponible

À la croisée de la musique électronique, du krautrock, du jazz et de la pop psychédélique, Temps Calme propose sur son second long format VOX III des titres liant reverbs de guitare à la chaleur des synthés analogiques, entraînés par une batterie appuyant un chant mélodique et entêtant, développant des atmosphères psychédéliques, mélancoliques ou rétro futuristes.

Temps Calme propose un être dystopique : les paroles évoquent la dérive d’un ours polaire sur un morceau de banquise qui flotte, sa perdition à travers l’océan et le temps. 

Dans leur clip confié au réalisateur lillois Antoine Pouilly, le trio a décidé de ne pas illustrer cette histoire et propose au contraire de s’en détacher afin de créer un lien à établir entre les images et le morceau, disjoindre ce que l’on voit et ce que l’on entend.

Le clip met en scène la circulation routière contemporaine, automobile, sur l’autoroute, le périphérique ou en ville tandis que d’autres éléments font office de respirations avec un avion qui décolle ou une voie de chemin de fer et un train qui passe. Il vise à créer une sorte de ballet urbain à travers le montage, capturant le mouvement incessant des machines dans des lignes et des courbes. Il cherche à saisir un pan de la réalité contemporaine de manière quasi-documentaire.

Pendant la nuit, les phares des voitures brilleront au loin, évoquant des étoiles perdues. L’objectif est de créer une sensation de temps flottant et hypnotique à travers la répétition et les différents véhicules qui semblent former des atomes en mouvement constant.

Les influences sont essentiellement cinématographiques et vont puiser du côté de Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982), Les mains négatives (Marguerite Duras, 1977), Trop tôt/trop tard (Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, 1981) ou encore L’homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929).

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