Guidée par l’improvisation et la mélodie, la jeune chanteuse Amaurie pratique une pop urbaine hybride et propose aujourd’hui son nouveau single “Je saurai”, une chanson sur la fascination.
C’est un sentiment ambivalent. Il éveille la jalousie et la convoitise. Il invite aussi à se dépasser et à se transcender pour atteindre un idéal. La musique explore elle-même cette ambivalence. Produite par les beatmakers Monomite et Sutus, elle allie univers antique et futuriste.
Le clip, réalisé par Benjamin Albert (Left Productions), prend place dans une forêt. Amaurie se sent menacée à l’approche d’une déesse dénuée de genre, dont la sagesse du regard fascine et impose le respect.
CLIP « JE SAURAI »
“JE SAURAI” DISPONIBLE SUR
BIOGRAPHIE
Elevée par une famille de musiciens, Amaurie intègre à huit ans le Conservatoire de Bagneux en piano. Plus tard, elle apprend la guitare au côté de son père et joue ses premières compositions en concert. À vingt ans, elle rejoint le Conservatoire de jazz du Grand Avignon et l’AJMI. Elle empoche entre temps son diplôme de communication au Celsa et intègre la prestigieuse classe de la chanteuse de jazz américaine Sara Lazarus au conservatoire du 6e arrondissement parisien. Elle y perfectionne sa voix et son rapport à l’improvisation vocale, technique qui nourrit grandement la composition des mélodies de ses chansons.
Parallèlement à cela, elle travaille dans la production cinématographique et accompagne des films comme Au Poste de Quentin Dupieux, Comment c’est loin d’Orelsan ou Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert. Au contact direct des auteurs, elle se retrouve au cœur du développement de scénarios et approfondit sa faculté à raconter des histoires et construire des univers. Ses clips s’inspirent des films qui l’ont marquée comme Suspiria de Dario Argento ou Paris, Texas de Wim Wenders. Rémi Benchebra
En 2019, elle fonde le collectif de chanteuses “La Sulfureuse” qui regroupe la nouvelle scène pop-électro parisienne avec entre autre Sôra, Club Celest et Ëda Diaz qu’elle a rencontré au conservatoire quelques années plus tôt. Elles ont pour ligne directrice “chanteuses, créatrices, productrices”.
Amaurie écrit les chansons de son premier EP comme « des lettres ouvertes » qu’elle adresse à des destinataires anonymes. Elle explore les non-dits et les frustrations dans les relations intimes pour aborder des problématiques universelles comme l’adultère, le fantasme ou les relations toxiques. Aussi légère qu’incisive, aussi kitch qu’urbaine, aussi fragile que forte, Amaurie joue avec les codes et en devient envoûtante et insaisissable
