Ayelya sort un E.P.

Comme un recueil de ses pense-bêtes, en musique.

Ayelya, s’efforçant de se rappeler qui elle est, dans ce monde qui change si vite; longtemps paralysée par la prédominance de l’image et du faux.

“Je fais” est le premier titre qu’elle nous livre en son nom, son hymne contre la procrastination ou le récit d’un réveil, après de longues années d’hibernations.

Après lui, “Morts ou vifs” sa  “love song” aux allures de films d’action, où l’artiste déclare sa flamme en chanson à celui qui à fait d’elle sa Bonnie, sur scène comme dans la vie.

Une poésie urbaine mise en musique par Clyde, producteur multi-instrumentiste, entre conservatoire jazz et école de la vie.

La fille aux carnets pleins de chansons voit en ce véritable homme orchestre, la preuve que “Tout est permis” à qui s’en donne les moyens; c’est cette rencontre  qui l’a pousse à faire entendre sa voix.

Une, mais plurielle, par la vérité du sentiment, sans atours, si ce n’est l’autodérision. Exposant ses failles, s’inscrivant en romantique, témoin de son époque et porteuse d’un message d’honnêteté et d’acceptation.

Entre trap beats et influences R’n’b ou même Afro Ayelya redéfinit avec “Nota Bene” ce qu’est être artiste et ose enfin suivre  son “Plan A” *

N.B.

* n’en déplaise à Christine ANGOT  

A Y E L Y A

Les mots sont son premier amour. Années 90, le rap est aux poètes et la petite Ayé grandit bercée entre les airs de rhumba congolaise qu’écoutait son père et les mixtapes hip hop de son frère. Autodidacte, c’est sur les tubes R’n’b US de l’époque qu’elle se fait les cordes vocales; et en français sur les refrains des chanteuses en featuring comme K-reen, Wallen ou Kayna Samet. Quelques années d’errance sur les bancs de la fac, des chorales gospel, et un passage dans l’émission The Voice plus tard, lui permettent de finalement vivre de sa passion, mais pas de son art. Véritable hyperactive, elle sort des projets avec Funkable mais aussi avec le groupe lyonnais Supa Dupa. Elle se cache derrière la langue de Shakespeare comme elle se cache derrière les artistes invités du Mouv Live Show ou encore aux côtés de Youssoupha en tant que choriste et backeuse.

Jusqu’à la rencontre avec Clyde. A la Prod, pianiste jazz de formation et véritable touche à tout c’est lui qui assure ses arrières, aussi bien en studio à la composition, que sur scène à la direction musicale, où il a déjà fait ses preuves, notamment auprès d’artistes comme MHD.

Aujourd’hui sa singularité d’ Originale femelle ébène” comme une force, Ayelya se veut porteuse d’un message d’honnêteté et d’acceptation dans un mode où le faux domine et réussit à paralyser jusqu’aux esprits les plus libres. Pour un rap éclairé, pas conscient, parce qu’elle veut “vivre le changement” .

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